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Découvertes des infections par le VIH/SIDA et les IST de l’année 2014

Découvertes des infections par le VIH/SIDA et les IST de l’année 2014

L’Institut de veille sanitaire (InVS) produit chaque année, à l’occasion de la Journée mondiale de lutte contre le sida, des données actualisées sur l’infection à VIH et les infections sexuellement transmissibles (IST) en France..

Point épidémiologique du 23 novembre 2015 : infos clés et résumé

Le nombre de découvertes de séropositivité à VIH est estimé à près de 6 600 en 2014 ; ce nombre est stable depuis 2007. Les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes (HSH) et les hétérosexuels nés à l’étranger (dont les ¾ sont nés dans un pays d’Afrique subsaharienne) restent les deux groupes les plus touchés et représentent respectivement 42% et 39% des découvertes en 2014. Les hétérosexuels nés en France et les usagers de drogue représentent respectivement 17% et 1%.

La seule tendance significative depuis 2011 est observée chez les HSH, chez lesquels le nombre de nouveaux diagnostics d’infection à VIH continue d’augmenter. Ils sont près de 2 800 à avoir découvert leur séropositivité en 2014.

La tendance à une plus grande précocité des diagnostics sur les années récentes ne se poursuit pas en 2014, dans un contexte où l’activité globale de dépistage du VIH est stable depuis 2011 (5,3 millions de sérologies réalisées en 2014).

Le nombre de tests rapides d’orientation diagnostique (TROD), réalisés dans le cadre d’actions de « dépistage communautaire » depuis fin 2011, a augmenté progressivement mais reste marginal par rapport à l’activité de dépistage en laboratoire. Ces actions ont bénéficié, au départ, essentiellement à la population HSH, mais ont depuis touché des publics plus diversifiés. Parmi 61 600 TROD réalisés en 2014, 30% l’ont été chez des HSH, 28% chez des migrants et 36% chez des personnes n’appartenant pas aux populations les plus exposées.

Parallèlement, la progression des autres IST (syphilis récentes, infections à gonocoques, et lymphogranulomatoses vénériennes-LGV-) se poursuit chez les HSH. Même si le préservatif est le seul moyen de prévention protégeant à la fois du VIH et des autres IST, il est indispensable de mobiliser l’ensemble des outils de prévention pour cette population, dans une logique de prévention combinée.

Le point épidémiologique du 23 novembre 2015 complet

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