Des prélèvements biologiques, pour quoi faire ?

Un prélèvement biologique : c’est quoi ?

Prise de sang, prélèvement de peau, recueil de sperme, frottis vaginal… Tout recueil d’un échantillon de liquide corporel (sang, salive, liquide vaginal, sperme, lait…) ou de tissu (peau, foie, muqueuse…) du corps humain est un prélèvement (ou échantillon) biologique.
Dans le cadre de la recherche
Après recueil, les échantillons biologiques sont anonymisés (les noms des personnes sont remplacés par un code) et enregistrés.
La collection d’échantillons ainsi obtenue (et conservée dans une biothèque) peut servir à mener de nombreuses études, par exemple sur :

  • l’efficacité du traitement,
  • sa tolérance,
  • son mode d’action dans l’organisme, etc.

Les biothèques sont devenues indispensables au travail des chercheurs. Elles permettent de recueillir des informations précises, de mener des recherches approfondies, de vérifier et de comprendre de nombreux mécanismes.
Que deviennent les prélèvements à la fin de la recherche ?
Si l’ensemble des prélèvements n’est pas utilisé durant la recherche, les chercheurs peuvent souhaiter les conserver pour des compléments de recherche ou pour d’autres types de recherches (« recherches ultérieures »). Lorsque vous signez le consentement de participation à la recherche, on peut vous demander si vous autorisez « la conservation et l’utilisation de vos prélèvements pour des recherches ultérieures ». Si vous ne le souhaitez pas, informez-en votre médecin.